Les chers morts sont dans une chambre
hors du temps, aux portes fermées. Des jours
passent sans que je pense à eux.
Ils s’ensevelissent sous des couches
et des couches de vie. Cette nuit, je
t’ai croisé sur une pelouse, j’ai crié
où étais-tu, où étais-tu ? Comme de l’eau,
je voulais m’allonger le long de ton corps
c’était la paix, rien ne pouvait me troubler.
Le désir est lové dans le rêve.
je te borde avec la couverture
du jour nouveau quand je me lève.
traduit du néerlandais par Pierre Gallissaires et Jan H. Mysjkinin,
in revue Europe, n°909/910, janvier-février 2005, p. 298.
.in revue Europe, n°909/910, janvier-février 2005, p. 298.
belle photo, beau poème.
ResponderEliminaret rien ne peut nous troubler :)
où étais-tu, où étais-tu ? Comme de l’eau,
ResponderEliminarje voulais m’allonger le long de ton corps
trés bien... :)